Archives de catégorie : actualités

Risque modéré de grippe aviaire.

La Saône-et-Loire est actuellement placée en risque modéré de grippe aviaire depuis le 18/03/2024

La réglementation précise que les professeurs n’ont pas le droit de manipuler des oiseaux sauvages ou des produits dérivés, et de procéder à des élevages d’oiseaux dès que  le niveau du risque est qualifié de “faible”, “modéré”, “élevé”, ou “très élevé”. »

Les mairies actualisent régulièrement le niveau de risque.

Pour plus d’informations :

https://www.education.gouv.fr/bo/2008/8/MENN0800142C.htm

https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite-pour-les-operateurs-professionnels-et-les-particuliers

Arrêté du 4 décembre 2023 qualifiant le niveau de risque en matière d’influenza aviaire hautement pathogène

Réaliser des élevages en classe

L’eau au cœur du développement durable à St Sernin du Bois.

Cette année, l’école Jacques Prévert de St Sernin du Bois se lance dans de beaux projet autour de la gestion durable de l’eau.

 

Cette thématique fut d’abord très présente lors d’une action intitulée « reconquérir la cour », menée avec le CAUE 71 qui comprenait l’installation de récupérateurs d’eau pour arroser les plantes du jardin.

 

Puis le 25 janvier 2024, 75 élèves du CE1 au CM2 ont participé à une conférence autour de la gestion de l’eau proposée par le Lions Club Val-Mont .

Copyright : Creusot Info

Au cours de ce moment fort, Jean-Luc Pierrard-Rouze de la Communauté Urbaine Creusot-Montceau  a présenté  le cycle de l’eau et son incidence sur l’alimentation des nappes phréatiques souterraines.

Puis, des techniciens de Véolia ont expliqué de manière très interactive comment rendre l’eau potable, comment la transporter, à quoi servait le barrage qui se trouve non loin de l’école et pourquoi de gros travaux y était à l’œuvre actuellement.

 

Les élèves vont continuer d’approfondir différents sujets d’étude autour du gaspillage de l’eau et des actions à entreprendre pour nettoyer la nature et notamment les points d’eau.

Enfin, l’école va engager un partenariat avec la fondation Project Rescue Ocean pour comprendre que les enjeux autour de l’eau sont réellement globaux et nécessitent l’engagement citoyen de tous.

 

Si vous souhaitez plus d’information sur ces différents projets, n’hésitez pas à contacter l’école :

Ecole Jacques Prévert – Saint-Sernin du Bois 0710732K@ac-dijon.fr.

 

 

elevages echanges

échanger des animaux d’élevage
Vous souhaitez réaliser un élevage en classe et vous cherchez à vous procurer des animaux?
Ou vous avez réalisé un élevage en classe et vous souhaitez donner vos animaux?
Nous vous proposons un tableau pour mutualiser les différentes offres.
Découvrez de nombreuses ressources autour des élevages sur le site ICI:
Attention! Le risque de grippe aviaire est  modéré depuis le 18/03/2023 . Il est donc  interdit de procéder à des élevages d’oiseaux à but éducatif en ce moment.

555 classes inscrites pour la fête de la sciences 2023

555 classes inscrites pour la fête de la sciences 2023

La douzième édition de la fête de la science du Groupe d’Appui Sciences 71, piloté par Mathieu Coulon, Inspecteur de la circonscription de Louhans, s’est achevée le 24 novembre 2023.

Les 555 classes de Saône-et-Loire inscrites étaient invitées à relever les défis et les missions proposés autour de la thématique « Sport et science »

Elles ont pu ainsi mettre en œuvre de nombreuses démarches d’investigation et envoyer des réponses de grande qualité pour les maitres du jeu.

Toutes les ressources pédagogiques proposées autour des mouvements corporels, des articulations, des fonctions nutritives restent en ligne sur le site départemental  Science et Développement Durable 71

Candidatez aux Prix La main à la pâte de l’Académie des sciences !

Vous êtes enseignant d’école primaire ou de collège, dans l’enseignement public ou privé, et avez mené cette année un projet en sciences avec votre classe ? Vous êtes étudiant de Master 2 MEEF ou lauréat du CAFIPEMF ou du CAFFA ?
Participez aux Prix La main à la pâte de l’Académie des sciences.
Date limite de réception des dossiers : 17 juillet 2023 

Un colloque autour de l’énergie solaire proposé par des élèves de Saône-et-Loire

Le soleil et son énergie du futur étaient au cœur du projet proposé par le centre pilote « La main à la pâte de Mâcon / Saône-et-Loire.

Le 22 juin 2023, quatre classes de l’école de Rancy, et des ITEP de Buxy et de Cruzille ont présenté le fruit de leurs recherches lors d’un « colloque » de jeunes chercheurs autour de l’énergie solaire.

Retour sur les étapes du projet :

* Ce projet a débuté par une sensibilisation aux enjeux du réchauffement climatique à l’occasion de défis proposés dans le cadre de la fête de la sciences 2022 . Les élèves ont pu prendre conscience de l’incidence des énergies fossiles sur le réchauffement climatique .

Ils ont également exploré les différentes formes d’énergie pour comprendre l’incidence environnementale de chacune d’elle.

* Dans un deuxième temps chaque classe fut investie d’une mission :

Chercher comment chauffer de la nourriture avec les rayons du soleil, fabriquer une douche solaire, concevoir un véhicule qui se déplace grâce à l’énergie du soleil…

pour les élèves, ce fut l’occasion de mener des démarches d’investigation expérimentale en prenant soin d’isoler les différents paramètres, de construire des prototypes et d’effectuer des recherches documentaires pour élargir leur champ de connaissances .

*Préparation du colloque

Forts de leurs nouvelles compétences, les apprentis scientifiques se sont lancés dans la préparation de leur restitution pour le colloque en utilisant des outils numériques et audios-visuels.

*Enfin le jour J, l’émotion était forte pour la cinquantaine d’élèves réunis au centre Eden de Cuisery à l’occasion de leur premier colloque de jeunes scientifiques.

Chaque groupe a présenté ses hypthèses de départ, ses recherches, ses réussites ou ses difficultés

dans le cadre d’un moment d’échange très fort .

Enfin la journée s’est terminée par des ateliers scientifiques offerts par le centre Eden et par le centre pilote « La main à la pâte ».

Ce projet pluridisciplinaire a permis de donner du sens aux apprentissages en sciences au cours de cette année, de prendre conscience des enjeux autour de l’énergie, de développer des compétences langagières et de faire vivre aux élèves une aventure très riche.

 

 

 

Deuxième édition du colloque des jeunes archéologues

Lien vers l’article de Mâcon Info

Quatre classes, du CE2 à la 6e, CE2/CM1 de l’école Vincent Auriol de Mâcon, des CM1/CM2 de l’école Jacques Pacros de La Roche Vineuse et de la classe de 6e de lEREA Claude Brosse de Charnay-lès-Mâcon, soit environ 80 enfants, ont travaillé toute lannée scolaire autour des découvertes archéologiques qui permettent de mieux comprendre le passé gallo-romain de la ville de Mâcon. Ces archéologues en herbe ont restitué, ce jeudi 15 juin le travail accompli tels dauthentiques chercheurs.

C’est le deuxième colloque organisé dans le partenariat entre l’Éducation Nationale, l’INRAP, la Ville de Mâcon, le Musée des Ursulines… qui s’inscrit  en préambule des journées européennes de larchéologie. Cette journée s’organisait avec la restitution le matin et des ateliers archéologiques l’après midi, en surprise, les élèves découvriront en fin de journée Antulllus, habitant de Matisco en 60-80 après J.-C. pour partir à la découverte de son passé, en 3 ateliers pour prélever les indices.

* Comment s’est organisé le travail des enfants au cours de l’année?

1- Découvrir l’archéologie.

Une « malle mystère » contenant divers objets gallo-romains de Mâcon (céramiques, échantillons de marbre, monnaies, os humains et os d’animaux non humains…) a été présentée aux élèves. L’objectif était de déclencher des investigations autour de ces objets pour ouvrir la thématique sur les gallo-romains. Par une démarche d’investigation scientifique, les élèves ont émis des hypothèses, puis effectué des recherches documentaires pour identifier et comprendre ces objets.

Parallèlement une deuxième malle pédagogique autour des techniques de fouille a permis de mieux comprendre en quoi consiste le métier d’archéologue.

Enfin une restitution avec Daniel Barthelemy, archéologue, a validé les interprétations des élèves.

2- S’engager dans un partenariat avec un chercheur de l’INRAP.

Après cette première partie, les élèves ont rencontré un chercheur de l’Inrap qui leur a présenté son métier et ses recherches sur la base d’ateliers réalisés en classe (céramologie, archéo-anthropologie, archéo-zoologie, étude du bâti…).

Ils ont complété leurs connaissances de l’époque gallo-romaine par des visites aux archives municipales et au musée des Ursulines de Mâcon.

 

3 –  Préparer la restitution lors du colloque en produisant divers supports numériques, audio ou vidéos

 

4- Participer à une journée exceptionnelle, le 15/06/2023, avec un colloque le matin et des ateliers archéologiques l’après-midi à l’INSPE : A la fin des présentations du matin, un petit film est projeté aux élèves qui leur explique leur mission de l’après-midi :

Les élèves vont découvrir Antullus , habitant de Matisco en 60-80  après J.-C. pour partir à la recherche de son passé… Comment vivait-il, dans quelle maison, quelle était sa vie ?…

Les classes vont vivre 3 ateliers pour prélever des indices de la vie d’Antulus

Ainsi, tout en réinvestissant leurs connaissances du matin, les élèves pourront ainsi comprendre comment se construit un récit archéologique à partir d’indices du passé.

 

5- Pourquoi sensibiliser les enfants à l’archéologie ?

Ce projet donne du sens aux apprentissages par la dimension transversale de l’archéologie en convoquant des domaines variés : histoire, sciences, lecture, écriture, mathématiques, arts.

Il permet aux élèves de travailler comme de vrais archéologues, avec d’authentiques objets de fouille :

Mesurer des os pour découvrir la taille, le sexe et l’âge des défunts, observer des céramiques pour comprendre les modes de cuisson d’autrefois, identifier des marbres pour en comprendre l’origine et l’utilisation…

Ici la mise en œuvre de ces compétences scolaires revêt un intérêt particulier : comprendre comment vivaient nos ancêtres pendant l’époque gallo-romaine.

 

Et surtout, les élèves se sont laissés porter par l’enthousiasme des archéologues venus leur transmettre le fruit de leurs recherches.