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Un colloque autour de l’énergie solaire proposé par des élèves de Saône-et-Loire

Le soleil et son énergie du futur étaient au cœur du projet proposé par le centre pilote « La main à la pâte de Mâcon / Saône-et-Loire.

Le 22 juin 2023, quatre classes de l’école de Rancy, et des ITEP de Buxy et de Cruzille ont présenté le fruit de leurs recherches lors d’un « colloque » de jeunes chercheurs autour de l’énergie solaire.

Retour sur les étapes du projet :

* Ce projet a débuté par une sensibilisation aux enjeux du réchauffement climatique à l’occasion de défis proposés dans le cadre de la fête de la sciences 2022 . Les élèves ont pu prendre conscience de l’incidence des énergies fossiles sur le réchauffement climatique .

Ils ont également exploré les différentes formes d’énergie pour comprendre l’incidence environnementale de chacune d’elle.

* Dans un deuxième temps chaque classe fut investie d’une mission :

Chercher comment chauffer de la nourriture avec les rayons du soleil, fabriquer une douche solaire, concevoir un véhicule qui se déplace grâce à l’énergie du soleil…

pour les élèves, ce fut l’occasion de mener des démarches d’investigation expérimentale en prenant soin d’isoler les différents paramètres, de construire des prototypes et d’effectuer des recherches documentaires pour élargir leur champ de connaissances .

*Préparation du colloque

Forts de leurs nouvelles compétences, les apprentis scientifiques se sont lancés dans la préparation de leur restitution pour le colloque en utilisant des outils numériques et audios-visuels.

*Enfin le jour J, l’émotion était forte pour la cinquantaine d’élèves réunis au centre Eden de Cuisery à l’occasion de leur premier colloque de jeunes scientifiques.

Chaque groupe a présenté ses hypthèses de départ, ses recherches, ses réussites ou ses difficultés

dans le cadre d’un moment d’échange très fort .

Enfin la journée s’est terminée par des ateliers scientifiques offerts par le centre Eden et par le centre pilote « La main à la pâte ».

Ce projet pluridisciplinaire a permis de donner du sens aux apprentissages en sciences au cours de cette année, de prendre conscience des enjeux autour de l’énergie, de développer des compétences langagières et de faire vivre aux élèves une aventure très riche.

 

 

 

Deuxième édition du colloque des jeunes archéologues

Lien vers l’article de Mâcon Info

Quatre classes, du CE2 à la 6e, CE2/CM1 de l’école Vincent Auriol de Mâcon, des CM1/CM2 de l’école Jacques Pacros de La Roche Vineuse et de la classe de 6e de lEREA Claude Brosse de Charnay-lès-Mâcon, soit environ 80 enfants, ont travaillé toute lannée scolaire autour des découvertes archéologiques qui permettent de mieux comprendre le passé gallo-romain de la ville de Mâcon. Ces archéologues en herbe ont restitué, ce jeudi 15 juin le travail accompli tels dauthentiques chercheurs.

C’est le deuxième colloque organisé dans le partenariat entre l’Éducation Nationale, l’INRAP, la Ville de Mâcon, le Musée des Ursulines… qui s’inscrit  en préambule des journées européennes de larchéologie. Cette journée s’organisait avec la restitution le matin et des ateliers archéologiques l’après midi, en surprise, les élèves découvriront en fin de journée Antulllus, habitant de Matisco en 60-80 après J.-C. pour partir à la découverte de son passé, en 3 ateliers pour prélever les indices.

* Comment s’est organisé le travail des enfants au cours de l’année?

1- Découvrir l’archéologie.

Une « malle mystère » contenant divers objets gallo-romains de Mâcon (céramiques, échantillons de marbre, monnaies, os humains et os d’animaux non humains…) a été présentée aux élèves. L’objectif était de déclencher des investigations autour de ces objets pour ouvrir la thématique sur les gallo-romains. Par une démarche d’investigation scientifique, les élèves ont émis des hypothèses, puis effectué des recherches documentaires pour identifier et comprendre ces objets.

Parallèlement une deuxième malle pédagogique autour des techniques de fouille a permis de mieux comprendre en quoi consiste le métier d’archéologue.

Enfin une restitution avec Daniel Barthelemy, archéologue, a validé les interprétations des élèves.

2- S’engager dans un partenariat avec un chercheur de l’INRAP.

Après cette première partie, les élèves ont rencontré un chercheur de l’Inrap qui leur a présenté son métier et ses recherches sur la base d’ateliers réalisés en classe (céramologie, archéo-anthropologie, archéo-zoologie, étude du bâti…).

Ils ont complété leurs connaissances de l’époque gallo-romaine par des visites aux archives municipales et au musée des Ursulines de Mâcon.

 

3 –  Préparer la restitution lors du colloque en produisant divers supports numériques, audio ou vidéos

 

4- Participer à une journée exceptionnelle, le 15/06/2023, avec un colloque le matin et des ateliers archéologiques l’après-midi à l’INSPE : A la fin des présentations du matin, un petit film est projeté aux élèves qui leur explique leur mission de l’après-midi :

Les élèves vont découvrir Antullus , habitant de Matisco en 60-80  après J.-C. pour partir à la recherche de son passé… Comment vivait-il, dans quelle maison, quelle était sa vie ?…

Les classes vont vivre 3 ateliers pour prélever des indices de la vie d’Antulus

Ainsi, tout en réinvestissant leurs connaissances du matin, les élèves pourront ainsi comprendre comment se construit un récit archéologique à partir d’indices du passé.

 

5- Pourquoi sensibiliser les enfants à l’archéologie ?

Ce projet donne du sens aux apprentissages par la dimension transversale de l’archéologie en convoquant des domaines variés : histoire, sciences, lecture, écriture, mathématiques, arts.

Il permet aux élèves de travailler comme de vrais archéologues, avec d’authentiques objets de fouille :

Mesurer des os pour découvrir la taille, le sexe et l’âge des défunts, observer des céramiques pour comprendre les modes de cuisson d’autrefois, identifier des marbres pour en comprendre l’origine et l’utilisation…

Ici la mise en œuvre de ces compétences scolaires revêt un intérêt particulier : comprendre comment vivaient nos ancêtres pendant l’époque gallo-romaine.

 

Et surtout, les élèves se sont laissés porter par l’enthousiasme des archéologues venus leur transmettre le fruit de leurs recherches.

 

 

 

Labellisation information de dernière minute

Labellisation E3D, information de dernière minute:

La date limite de dépose des dossiers pour cette année est le 5 Juin 2023.
Ils sont à envoyer avec les pièces justificatives à : 
e3d@ac-dijon.fr

Pour plus d’informations contacter Olivier PETIT :

centre-pilote-sciences71@ac-dijon.fr

06/31/75/16/88

 

imprimante-3-D

Une imprimante 3 D au service des apprentissages .

Trois classes des écoles de  Navour sur Grosnes, Bourgvilain et Sancé ont participé à au concours  « AM4 Healthy Future, programme européen » proposé par l’école des Arts et Métiers.

Ce projet a été accompagné par le groupe numérique, le centre pilote La main à la pâte de Saône-et-Loire et  l’Ensam de Cluny sous la direction de Fabien Viprey.

Le concours, porté par  les Arts et Métiers, avait pour objectif de sensibiliser les élèves de primaire, de 3 pays européens (France, Estonie, Irlande) aux impacts des technologies innovantes sur l’amélioration de notre bien-être. Ainsi, les enfants étaient  invités à imaginer et fabriquer des objets en impression 3D, permettant d’améliorer sa santé, son bien-être ou celui d’un membre de sa communauté.

Vendredi 27 janvier , les trois classes se sont retrouvées dans les prestigieux locaux de  l’Ensam de Cluny pour visiter l’école et pour présenter les trois objets réalisés :

– Les CE2-CM1-CM2 de Carole LOVATO de l’école de Bourgvilain  ont inventé un cache modulable pour se repérer dans les exercices des livres ou des cahiers.
– Les CE2-CM1 de Nelly Chaintreuil de l’école de Sancé ont conçu un « bloque rayon » pour utiliser les compas sans que son écartement se modifie quand on trace un cercle.
– Les CM1-CM2 d’Eric Buisson de l’école de Navour sur Grosnes  ont fabriqué un  objet à fixer sur la table d’un écolier en situation de handicap pour lui permettre de poser  un gobelet et de trier ses déchets.

Ce beau projet a permis aux élèves de mener une démarche technologique jusqu’à son terme,  de se familiariser avec la technologie de l’impression additive, de maîtriser les outils numériques et notamment le logiciel de modélisation « tinkercad ».

 

Ont participé également à ce projet:

Ensam ; Fabien Viprey, Leopold  Boyart-Bienenfeld, Quentin ROUX-MOLLARD , Lucas BUISINE, Noé TAQUET 

Groupe numérique : Annie Montfort, Jérémy Demanget, Nathalie Petit

Centre pilote La main à la pâte de Saône-et-Loire : Olivier PETIT